Souvenirs, souvenirs …

La rentrée est passée pour la plupart d’entre nous. Les vacances, même si elles remontent à la semaine dernière, font déjà partie des souvenirs qu’on raconte aux amis en montrant des photos. Et pourtant, il me semble qu’on peut faire des vacances un espace où se nourrir même quand on est rentré. C’est ce que j’ai envie de vous proposer à travers l’exemple de mes vacances : je vous parle aujourd’hui de l’étape après le petit sachet créatif dans l’avion !

Quand il n’y a rien à faire que d’avancer

Cet été encore je suis partie marcher avec mon gros sac sur le dos. Mais cette année la randonnée a été très difficile : un chemin mal tracé, un sol inconfortable, des passages dangereux, à la limite de l’escalade, des étapes très longues … Je n’avais pas d’autres solutions que d’avancer un pas après l’autre en cherchant par où et comment passer. Eh bien, figurez-vous que je n’ai jamais été aussi bien de ma vie ! Pourquoi ? Parce que mon corps requérant toute mon attention JE NE PENSAIS A RIEN. Il n’y avait même pas une petite chanson qui me trottait dans la tête, même pas une idée d’un atelier à proposer à la rentrée : RIEN ! Le vide absolu ! Mais pas un vide vide. Un vide plein. J’étais simplement moi, pleinement et entièrement moi dans un environnement incroyable. Et j’ai vraiment ressenti dans toutes les fibres de mon être ce que c’est de juste exister et que finalement, je n’ai besoin de rien de plus ! C’est étonnant comme la vie, malgré ses difficultés et ses risques, avait bon goût quand elle n’était plus remplie de pensées, de jugements, de croyances, de tout le blablabla interne habituel !

Et si l’essentiel c’était de retrouver le goût de vivre ?

J’ai vraiment fait l’expérience de ce que c’est pour moi que l’essentiel : un goût de vivre qui naît d’une relation pleine et entière à soi, à l’autre, à l’environnement et à l’instant.

C’est cela que, cette année, j’ai envie de cultiver pour moi et de partager avec vous. Pour ne pas laisser régner en maîtres le sérieux, le devoir et la fatigue qui savent si bien se faire entendre dans la partie supérieure de notre anatomie, nous pouvons cultiver le goût de vivre à travers toutes les cellules de notre être, dans ce corps vivant et vibrant qui nous veut tant de bien (… même quand il nous fait mal !).

Dans les jours qui viennent vous recevrez ma lettre d’infos qui va vous raconter sous quelle forme j’ai envie de partager avec vous cette présence à vous-même, à l’instant, à l’essentiel, ce goût d’une vie savoureuse. D’ici là, je vous souhaite une journée vide malgré tout ce que vous avez à faire, une journée de « vacance » des plus goûteuses.

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