Risquer sa vie ou risquer la vie ?

Sur la route … La semaine dernière, sur la route qui m’emmenait chez cette amie dont j’ai parlé la semaine dernière, j’ai vécu deux expériences intéressantes. D’abord, j’ai écouté une émission avec Anne Dufourmontelle, une psychanalyste, qui parlait de son livre  Eloge du risque. J’étais passionnée par ce qu’elle disait et en particulier par sa constatation qu’à force de ne pas vouloir risquer SA vie, on oublie de risquer LA vie. Elle expliquait que le « moi », cette part de nous qui craint le risque et cherche à tout prix à tout maîtriser pour nous protéger de tout ce qui pourrait nous arriver, met en place ce que la psychanalyse nomme « névrose » et qui est une façon de passer sa vie à ne pas la vivre. …

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Une question de temps

Aujourd’hui, je n’ai pas beaucoup de temps devant moi car je prends enfin le temps d’aller découvrir le lieu de vie d’une amie, chose que je m’étais promise de faire depuis long … temps ! Alors j’ai choisi parmi mes plus anciens billets un qui parle justement du temps : j’ai été contente de le retrouver et je vous l’offre avec plaisir : je suis sûre qu’il parlera à plusieurs d’entre vous ! "Prends soin de chaque instant et tu prendras soin du temps dans son ensemble." …

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Devenir alchimistes

 Passer du lourd au solide Un changement d’année représente une étape. Et quand on quitte une année lourde on désire profondément que cette étape permette de passer à autre chose.  A ce que je vis, à ce que je lis et à ce que j’entends, il semblerait que 2015 ait été ressentie par beaucoup comme une année particulièrement lourde, aussi bien sur le plan mondial, que national et personnel. Or, dans le mot lourd, on peut entendre deux  sens : du pesant difficile à porter et à supporter mais aussi du solide, quelque chose qui a du poids, de la consistance et même de la valeur. …

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Bonne année ! Et que se déploie le vivant …

Laisser émerger le sens Pour ces retrouvailles de début d’année, j’ai envie de partager avec vous une compréhension intérieure qui s’est fait jour en moi à l’occasion de l’écriture de la conférence sur mon expérience au Népal. Le début d’année me semble approprié pour ce partage : d’abord parce que nous sommes en hiver et que l’hiver est la saison pendant laquelle on peut laisser poser, décanter, pour mieux enraciner. Ensuite parce que le début d’une année est propice pour regarder là où il est important que nous allions. …

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