Subir, ignorer ou transformer ?

J’ai envie, aujourd’hui, de vous partager un bout d’une expérience vécue à l’atelier de vendredi dernier.

Quand ça ne nous plaît pas

rouages

Quand quelque chose de nous, des autres, du monde, du temps … ne nous plaît pas, qu’en faisons-nous ? Quel regard posons-nous dessus ? Il me semble que les deux tendances habituelles consistent :

  • soit à réagir aux stimuli provoqués par le déplaisir et à le ressasser sans prendre le temps d’observer ce qui ne plait pas.
  • soit à ne pas regarder ce qu’on n’aime pas. L’ignorer. Faire comme si ça n’existait pas.

Dans ces deux tendances il y a quelque chose qui n’est pas très bien ajusté : dans le premier cas, on peut faire une fixation, devenir aigri et même se sentir victime passive. Dans le deuxième cas, on peut, en jouant à l’autruche, risquer le retour de boomerang de ce qu’on ne veut pas voir.

Oser observer …

Une troisième possibilité a été proposée vendredi : il s’agissait de faire l’expérience d’accepter de regarder et d’observer ce qu’on n’aime pas pour le transformer en ce qu’on aime.

Printemps - créer ce qui manque

La proposition était simple : choisir des photos ou des images représentant ou symbolisant des situations, des objets, des événements, des relations … qu’on n’aime pas. Découper chacune de ces photos en petits morceaux et recréer une nouvelle image en organisant les morceaux de photos non plus en fonction de  ce qu’elles représentent, mais en fonction des couleurs ou des formes.

… pour transformer

Expérience fort intéressante ! Faire du beau avec ce qui ne plaît pas, en commençant par accepter de le voir en face, puis en osant l’observer avec un autre regard (couleurs, formes … plutôt que réactions et émotions) et enfin en s’autorisant à le réorganiser et à le recréer d’une façon qui nous convient et nous donne du bon. 

Transformer et donner une forme agréable et créatrice de plaisir et d’énergie à ce qu’on n’aime pas : n’est-ce pas prendre sa vie en main, ça ?