Vivre l’entre-deux

Pas encore ceci, plus complètement cela

Nous voici dans la dernière semaine d’août. C’est une période d’entre-deux : les enfants préparent leurs cartables, les grandes surfaces se remplissent de gens qui viennent faire leurs achats pour la rentrée, on profite des derniers petits bouts de vacances. Bref, ce n’est pas encore le début de l’année scolaire mais ce n’est déjà plus complètement les vacances …

Depasser le passe

Ces périodes d’entre-deux, nous en expérimentons tous : entre deux emplois, entre deux appartements, chaque fois quand on n’est plus vraiment dans l’un mais pas encore complètement dans l’autre …

Ces entre-deux ne sont pas toujours faciles à vivre et sont souvent générateurs de stress. C’est rarement agréable d’avoir l’arrière train entre deux chaises ! Alors que faire pour être le plus confortable possible dans ces moments-là ? 

La première chose indispensable, il me semble, c’est de repérer de qui dépend cet entre-deux. Il y a des cas où il ne dépend pas de moi et il y a des cas où il dépend de moi.

Quand JE n’arrive pas à mettre un terme …

Entre deux chaises

Parfois, c’est moi qui prolonge quelque chose alors même qu’autre chose a commencé : ça peut être dans le domaine, du travail (j’ai commencé un nouveau boulot mais je donne encore des coups de main à l’ancien parce qu’ils ont besoin de moi … ou plutôt parce que je n’arrive pas à me détacher !), du logement (j’ai emménagé dans un nouveau lieu bien plus adapté à ma vie, mais je n’arrive pas à mettre mon ancien appartement en vente ou je n’arrive pas à vider la maison de mes parents ou …), de l’amour (je vous fais un dessin ?) ou de toute situation que vous pouvez imaginer (ou que vous vivez !). 

Dans ces cas-là, les étapes pourraient être 1) en prendre conscience, 2) évaluer ce que je gagne à vivre cet entre-deux, 3) évaluer ce que je gagnerais à ne plus le vivre, 4) prendre les décisions en conséquence et m’y tenir. Pour ma part, je suis persuadée que de la paix et une énergie nouvelle arrivent quand on arrive à boucler.

Quand ça ne dépend pas de moi …

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… il dépend quand même de moi d’en faire quelque chose ! Quoi ? 1) Reconnaître et accueillir dans quel état ça me met, 2) Repérer que, souvent, ce qui participe à me mettre mal à l’aise, c’est que je n’ai pas de prise sur la situation alors que j’aimerais tellement pouvoir la contrôler ! 3) Profiter de ce moment particulier pour laisser doucement partir ce que je quitte (par exemple en faisant du tri, du rangement ou en listant tout ce que cela m’a apporté avant de laisser s’envoler ou s’enflammer la liste), 4) Respirer chaque instant présent : c’est ça qui est la réalité et pas ce qu’il y avait avant ni ce qu’il y aura après.

Je vous souhaite un entre-deux enrichissant !