Fichez-vous la paix !

 

Sois heureux et vas bien !

Ces derniers temps j’ai entendu parler de deux livres qui pointent notre société et ses nouvelles exigences.

Le premier parle du burn-out parental, le second invite ses lecteurs à se foutre la paix.

Ces livres sont là pour nous rappeler qu’à vouloir trop bien faire on peut s’empoisonner la vie au point de sombrer dans le burn-out.

On écoute, on lit, on se forme … pour être de meilleurs parents, de meilleurs conjoints, de meilleurs professionnels, de meilleurs humains. Au point que nous sommes cernés par des impératifs nouveaux qui ne sont plus tiens-toi droit, tais-toi et travaille, mais communique et éduque sans violence, médite chaque jour, mange bio etc …

Un chemin très / trop exigeant

Si, a priori, ces propositions sont là pour remplacer des ordres qui nous faisaient du mal et pour lesquels nous n’avions pas notre mot à dire, il se trouve que, si elles viennent se planter dans le terreau du perfectionnisme et de la culpabilité qui habite un certain nombre d’entre nous, elles peuvent devenir à leur tour des injonctions terribles, angoissantes et épuisantes. Ce qui devrait être un chemin devient un but en soi avec les obligations qui l’accompagnent.

Je le vois tellement dans les personnes que j’accompagne ! Et je l’ai vécu à une époque où j’entendais partout lâche prise alors que la seule chose que je n’arrivais pas à faire c’était justement de lâcher prise : je voulais à tout prix y arriver, je m’en voulais de ne pas y arriver et plus je le voulais, moins je lâchais !

Se ficher la paix : une invitation joyeuse et bienvenue

C’est pourquoi cette invitation à se foutre la paix me semble joyeusement bienvenue en ce temps de vacances. Et si les vacances (même si on ne part pas, même si on continue à travailler), c’était justement de se ficher la paix et d’accueillir la vie avec ses envies, ses petits plaisirs, ses enthousiasmes et ses imperfections ?