Figé dans ce qui est dépassé

Parfois, on continue à croire des choses qui sont dépassées et n’ont de ce fait plus lieu d’être. Par rapport à soi, par rapport aux autres.

Et de le croire nous coince dans un état qui n’est plus d’actualité : nous sommes comme gelés, figés, statues de sel tournées vers un passé qui pourtant est dépassé.

Secouer le tamis pour laisser partir

Pour laisser partir la croyance en ces choses  dépassées, j’aime bien faire et proposer ce petit exercice :

Installez-vous confortablement sur vos deux pieds, en sentant bien la solidité de l’appui au sol. Vous ne risquez rien, c’est stable et vous pouvez vous appuyer là-dessus.

Mettez vous en contact avec votre respiration et imaginez que l’inspiration vient de dessous vos pieds, de ce sol solide et stable. Et laissez vous remplir par l’air qui entre en vous par les pieds.

En vous appuyant sur votre souffle et sur vos pieds, commencez un petit mouvement de secouement. Puis imaginez un tamis : il est d’abord au niveau votre tête et quand vous vous secouez, tout ce qui n’a plus lieu d’être, tout ce qui n’est plus d’actualité dans votre tête, vous le faites passez à travers le tamis. Vous ne gardez dans le tamis que les pépites.

Ne gardez que les pépites 

Puis vous descendez le tamis en continuant à vous secouer : au niveau de la nuque, des épaules, de la poitrine, de la cage thoracique et ainsi de suite jusqu’aux pieds. Chaque fois, vous imaginez que vous ne gardez que ce qui compte, que ce qui est d’actualité, que vos pépites d’or.

Le reste, les poussières, les grains de sable, la boue, les feuilles mortes qui empêchent de voir les pépites d’or vous les confiez au sol en demandant à la terre de transformer tout cela en un bel humus.

Alors, prêts à vous passer au tamis ?