Contrôle aux frontières

Je vous l’ai déjà raconté : le Népal m’a invitée à suivre les mouvements de la vie. Seulement voilà :  entre la prise de conscience et la mise en oeuvre il y a encore du chemin à parcourir !

Parce qu’il y a en l’humain comme des points de blocage : des frontières d’avant l’espace Schengen (pour les européens !). Des endroits où les douaniers intérieurs nous arrêtent pour contrôler notre conformité. Et ces douaniers intérieurs, en général, soit s’opposent à notre passage et nous reconduisent à la frontière, soit nous impressionnent tant que, de nous-même, nous retournons en arrière par crainte du contrôle. Et nous voilà statiques, dans un mode d’existence qui semble confortable parce que connu par cœur et surtout conforme. Nous n’avons pas à oser inventer ce que nous sommes, nous avons juste à répéter ce que nous savons en général tous très bien faire depuis l’âge de raison : ce que nous pensons que l’on attend de nous.

Remonter la rivière à contre-courant …

Seulement, seulement … en existant ainsi, nous ne suivons pas les mouvements de la vie ! Et en ne suivant pas les mouvements de la vie, c’est comme si nous remontions une rivière à contre-courant : nous mettons beaucoup d’énergie pour un tout petit résultat. Et nous nous épuisons bien souvent !

Et pourtant, je peux en témoigner parce que je commence à l’expérimenter : suivre les mouvements de la vie est sans doute la façon la plus économique du point de vue de l’énergie. Oh, bien sûr ! Ça nous emmène parfois dans des endroits inconnus. Oh, bien sûr, ça nous entraîne possiblement là où on ne l’avait pas prévu. Mais comme le répétait un de mes professeurs de voix,  – un grand monsieur, le phoniatre et chef de chœur Guy Cornut -, : « Qu’est-ce qu’on risque ? ».

Oui, qu’est-ce qu’on risque à suivre les mouvements de la vie, après tout ?

… ou nager au fil de l’eau ?

C’est parce que je trouve l’expérience d’accompagnement des mouvements de la vie fascinante, magique et tellement simple et que je connais aussi trop bien toutes les résistances douanières qui viennent mettre leur veto et leur contrôle à notre élan vital, que je vous propose les rendez-vous suivants :

• Ma voix, ma vie, ma joie : deux ateliers pour redonner, par le mouvement, sa liberté à notre voix et la découvrir singulière, porteuse de vie et de joie. Pour savourer notre corps qui chante et notre voix qui danse. Pour nous ressentir vivants, pleinement.
• Et bien ! Chantez maintenant ! Un atelier hebdomadaire pour bouger, jouer et danser notre VIE en bougeant, jouant et dansant notre VOIX. Pour aller à la rencontre de notre joie et de notre énergie vitale. Atelier gratuit de découverte le mercredi 2 mars.
• Quatre jours d’immersion pour découvrir comment la créativité peut changer notre existence et celle des autres et nous permettre de mieux être à l’écoute de la vie et de ses mouvements. 
• Et notez déjà une session de rencontre avec soi-même, en résidentiel en Ardèche, du 22 au 24 août : Traverser nos morts pour aller vers la vie. Trois jours pour explorer tout ce qui nous retient, tout ce qui est mort, dépassé et que pourtant nous continuons à porter et qui nous empêche d’aller vers l’avant, dans l’élan de la vie.