Quelle est votre place ?

 

Les premiers seront … les premiers ?

J’ai vu, à l’entrée d’un spectacle, des gens possédant leur place, se ruer au moment de l’ouverture des portes pour pouvoir choisir la meilleure place.

J’ai lu à propos de nos politiques, que l’un n’était pas à sa place, que l’autre retrouvait sa place, qu’il n’y avait pas de place pour celui-là, que celui-ci prenait la place de …

J’ai entendu des gens qui souffraient de ne pas avoir de place, qui ne prenaient pas leur place, qui comptaient sur les autres pour leur faire de la place, qui désertaient leur place ou qui prenaient toute la place.

Depuis quelques semaines, cette question de la place se présente à moi régulièrement, aussi bien dans le monde politique que dans le monde associatif, culturel, amical ou professionnel.

A la recherche de la place perdue …

Elle me semble être une question de fond pour les êtres humains. Je ne suis certes pas une spécialiste du monde animal, mais je ne crois pas avoir lu ou entendu que les chats, les vaches, les hirondelles ou les cochons se demandent s’ils sont à leur place.

Est-ce à dire que la question de la place serait liée à la conscience d’être ?

Mais alors, que disent de notre humanité et de notre conscience d’être nos perpétuelles bagarres pour les premières ou les meilleures places, nos récurrentes souffrances de ne pas être à notre place ?