Ne pas savoir ...

Oser ne pas savoir ?

 

L’inquiétude de ne pas savoir

J’ai envie de vous parler aujourd’hui des bienfaits de ne pas savoir. Reconnaître « je ne sais pas » peut être très inquiétant. En effet, nous vivons dans une société qui nous apprend à savoir, valide nos savoirs et discrédite nos non-savoirs. Et ça commence tôt !

Et en même temps, savoir c’est en quelque sorte rentrer dans des rails, suivre une route toute tracée. C’est ce que j’ai ressenti au début de cette année. J’étais dans une phase de changement et le plus simple, pour mon confort intellectuel, aurait été de reprendre mes vieilles recettes, ce que je sais faire, ce que je connais, pour transposer sous une forme apparemment nouvelle quelque chose qui finalement aurait étrangement ressemblé à ce que je faisais avant. Et ça, je n’en voulais pas.

L’inconfort de ne pas savoir

Alors la seule attitude qui pouvait être mienne c’était d’admettre que je ne savais pas. Je ne savais pas à quoi ressemblerait la suite. Je ne savais même pas l’imaginer. De janvier à mars je ne savais pas et la seule chose que je savais, c’est que j’étais prête  à me tenir dans cet inconfort très grand du « je ne sais pas », accompagnée quand le besoin s’en faisait sentir, par quelques présences amies qui comprenaient ce que je vivais et qui ne chercahient ni à me réconforter ni à me donner des conseils. Qui juste se tenaient là !

La joie de ne pas savoir

Et voilà qu’un jour, sans que je m’en doute le moins du monde, au détour d’une conversation une évidence est apparue, suivie, dans les jours et les semaines d’après par d’autres évidences. Comme des fulgurances ! Voilà que d’un endroit de moi tout différent de celui qui aurait répondu si je m’étais ancrée dans  mes vieux savoirs, des idées nouvelles, vivantes, émergeaient et commençaient à tracer un chemin.

Que vous dire d’autre que, avec elles, la joie était là, une joie profonde, presque originelle. La joie qui émerge quand l’intérieur et l’extérieur s’accordent tout simplement.

La nouveauté de ne pas savoir

C’est depuis cette joie-là que je vous dévoile une des manifestations de cette nouveauté : un cycle de 9 samedis pour les femmes, au carrefour de l’art et du développement personnel, qui débouchera sur une performance publique. Vous pouvez le découvrir et vous y inscrire ici : Tissons nos vies.

Je vous souhaite un été joyeux, vivant, plein de partages et d’expériences … parmi lesquelles, pourquoi pas, celle de ne pas savoir !

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