Quand le monde va mal, chercher en soi

La source vitale

 

Où la trouver quand ça gronde au -dehors ?

« La source vitale doit toujours être la vie elle-même, non une autre personne. »

« Processus lent et douloureux que cette naissance à une véritable indépendance intérieure. Certitude de plus en plus ferme de ne devoir attendre des autres ni aide, ni soutien, ni refuge, jamais. Les autres sont aussi incertains, aussi faibles, aussi démunis que toi-même. » Hetty Hillesum, Une vie bouleversée

Etty Hillesum écrit à une période de l’histoire du monde bien mouvementée, douloureuse et a priori incompréhensible. Cette jeune femme de 27 ans écrit pour elle, dans son journal, dans les années 40. Elle écrit à un moment où elle sait et sent que tout peut lui être enlevé. Y compris les autres. Et elle fait cette expérience intérieure que pour vivre dans des périodes telles, il est besoin d’une discipline personnelle qui va puiser à la source même de la vie, qui va puiser au plus profond de soi. Qui n’attend ni des autres, ni des événements.

Prendre le temps de la faire jaillir

Dans la période mouvementée et inquiétante que nous vivons, ces paroles peuvent nous aider à trouver en nous le sillon de la vie.

Et peut-être que l’été, temps de vacance vis à vis d’un certain nombre d’obligations, est une bonne période pour nous arrêter, observer, écouter, discerner, sous les cailloux, la source qui coule tout au fond de nous et lui donner de l’espace pour jaillir ?

Je mets ce blog en vacance pour quelques semaines, me rendant disponible à la rencontre de ma source vitale !

Et je vous souhaite un bel été, à la rencontre de votre source vitale !