Comment dépasser les traumatismes pour continuer à grandir et avancer ?

Rebondir

 

Pousser quel que soit le terrain ?

Avez-vous remarqué que certains végétaux arrivent à pousser dans des lieux absolument improblables, voire même hostiles ? C’est un peu comme s’ils arrivaient à trouver en eux ce qui ne leur est pas donné par l’environnement. De même, il y a des gens qui arrivent à vivre malgré des circonstances difficiles voire douloureuses.

On a donné un nom à cette capacité de pousser, de grandir, de vivre malgré le mauvais environnement ou malgré les traumatismes et les chocs : la résilience. Ce nom, vient d’un verbe latin qui signifie « sauter en arrière », et qui, par conséquent, renvoie à l’idée de « rebondir ». Qu’est-ce qui permet ce rebond ? D’où vient la résilience ?

Suspendre les trajectoires négatives

Il semblerait qu’elle résulte de processus de suspension des trajectoires négatives. Ainsi, Boris Cyrulnik a observé que donner forme à un traumatisme, en le racontant, l’écrivant, le dessinant, le modelant, permet d’éviter les symptômes psycho-traumatiques.

D’abord, parce que la représentation permet de faire du traumatisme quelque chose d’extérieur à nous : nous ne sommes pas notre blessure, nous sommes quelqu’un avec une blessure. Ça fait une sacrée différence ! Ensuite, parce que cette représentation permet de partager la blessure avec d’autres et de ne plus se sentir seul·e face à elle. Or la solitude bloque la résilience.

La création devient le « porte-parole » de ce que la personne blessée n’a pas la force de dire. Et grâce à son pouvoir de transformation, elle est un moyen fabuleux de prendre soin de la blessure.

Essayez !

Quelque chose vous a blessé·e et vous sentez que la plaie n’est pas loin de s’infecter et de vous entrainer dans son tourbillon négatif ? Prenez une feuille de papier, quelques crayons et racontez, dessinez … établissez un dialogue avec votre blessure. Ecoutez ce qu’elle a à vous dire. Trouvez quelle est la couleur ou la forme qui la représentent le mieux. Traitez-la avec bienveillance. Et observez comment vous vous sentez.

Et pourquoi pas, partagez ensuite avec quelqu’un qui a la capacité d’accueillir votre peine avec bienveillance, tranquillité et respect.

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