Utiliser le dégoût pour savoir ce qui est bon pour nous

Ça vous arrive d’être dégoûté.e ?

 

… Réjouissez-vous : c’est une bonne nouvelle !

Nous parlons assez régulièrement de joie, de tristesse, de colère et de peur. Nous évoquons plus rarement la 5ème des émotions de base, le dégoût. Bien sûr, il nous arrive de temps en temps, face à certaines situations, de nous exclamer « Je suis dégoûté.e !». Mais je ne suis pas sûre que nous ayons, à ce moment-là, conscience que nous parlons d’une de nos émotions au même titre que quand nous disons « Je suis triste », « Je suis en colère » ou « J’ai peur ».

Or, à l’origine, chacune de nos émotions a une fonction dans le cadre de notre survie. Quand nos ancêtres mangeaient une baie inconnue qui pouvait être nocive, – comme nous quand nous mangeons une nourriture avariée ou indigeste -, la fonction du dégoût était de sauver la vie.  Dégoûtés, nous recrachons, nous vomissons et nous ne laissons pas la nourriture maléfique nous empoisonner.

L’art du dégoût

Ce qui est vrai au niveau des nourritures matérielles l’est aussi pour les nourritures psychiques. Retrouver le sens du dégoût, apprendre à ressentir cette émotion et se donner le droit, symboliquement, de recracher, éructer ou vomir ce qui nous fait du mal, ce qui nous est indigeste, ce qui peut nous rendre malade, est un art et une vraie richesse !

Le dégoût nous apprend la discrimination entre ce qui est bon et ce qui est mauvais pour nous. Le dégout nous apprend donc à choisir ! Et encore une fois, c’est notre corps et ses sensations qui vont nous aider à faire ce choix … et à bien digérer.

Un dégoût très écologique

J’ai observé que quand le dégoût s’exprime à travers une création picturale, il peut prendre une couleur assez caractéristique : c’est la couleur verte. Le vert du dégoût rejoint la couleur symbole de la nature et de l’écologie.

Et de fait, c’est drôlement naturel et profondément écologique d’écouter notre dégoût et de suivre ses indications. Et c’est très bon, en tout cas pour notre écologie intérieure ! Alors, osons le vert ! Osons être dégoûté.e !

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